Comment dois-je acheter mon poisson ? Comment choisir parmi les plus de deux cents espèces consommées provenant de plus d’une centaine de pays ? Quelles sont les espèces menacées par la surpêche ? Voici quelques pistes pour vous aider à devenir consom’acteur !

 

Devant un étal de poissonnerie, les informations disponibles sont rares. Pour l’acheteur, le choix d’une espèce qui ne détruit pas les ressources halieutiques est une course au trésor ! En suivant ces quelques règles pragmatiques, vous vous inscrivez dans une démarche responsable :

  • Limitez votre consommation de produits aquatiques d’élevage carnivores (saumon, bar, daurade) et privilégiez les produits biologiques.
  • Régalez-vous de moules et d’huîtres d’élevage français.
  • Renoncez aux espèces de pêche de grands fonds (grenadier, lingue bleue), aux requins et aux raies.
  • Au rayon surgelé, achetez de préférence les produits portant le logo MSC ou le logo AB.
  • Pensez à varier vos consommations.
  • Questionnez le détaillant sur l’origine du produit, le mode de capture, la période de reproduction. Qu’il sente que vous n’achetez pas les yeux fermés et partage avec vous la responsabilité de la durabilité.

Les valeurs sûres

Quelques associations ont établi des listes de poissons à éviter ou à privilégier. En automne 2014, la seule liste fiable et à peu près à jour était celle établie en juin 2013 par l’Alliance Produits de la Mer. Elle indique qu’on peut se régaler sans trop hésiter de lieu noir, de lieu jaune, de merlu, de sardine, de maquereau, de sole, de plie, de limande, de langoustine, de crabe tourteau, d’huîtres et de moules.

 

Un label ?

Que faire des labels et logos destinés à orienter les consommateurs ? Dans l’univers du rayon frais, les mentions prennent la forme d’une petite étiquette accrochée à l’ouïe du poisson, ou sur les contenants. Elle informe d’un aspect particulier de la vie du produit (l’engin de pêche utilisé, le bassin d’origine, le caractère durable de la pêcherie…). Vous pouvez faire confiance à ces petites informations, mais ne leur faites pas dire ce qu’elles ne disent pas. Par exemple, un poisson pêché localement n’est pas forcément issu d’un stock pérenne.

 

choisir-peche-durable

Par Marie-Christine Monfort.

 

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